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vendredi 12 novembre 2021, par
Le Projet de Formation Sud (PFS) est un programme de formation universitaire certifiante et de recherche sur la thématique « Journalisme, Communication et conflits ». Il est financé par l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES) du royaume de Belgique pour une période de cinq ans (2021-2025) et mis en œuvre au Burkina Faso par un consortium d’institutions d’enseignement supérieur et de recherche du Sud et du Nord (Institut des Sciences des Sociétés du Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CNRST), l’Université Thomas Sankara, l’Institut Panafricain d’Etude et de Recherche sur les Médias, l’Information et la Communication (IPERMIC), le Centre National de Presse Norbert Zongo, l’Université Saint Louis de Bruxelles, l’Université Libre de Bruxelles et l’Université catholique de Louvain.
Le projet vise, d’une part, le renforcement des capacités des journalistes et des communicants sur la couverture médiatique des situations conflictuelles et sur la gestion de la communication publique de crise dans le cadre d’une formation universitaire débouchant sur l’obtention d’un certificat et, d’autre part, la production de connaissances sur le sujet à travers la recherche fondamentale et la recherche-action. L’enjeu est de permettre, grâce, à la fois, à la pratique d’un journalisme de contenu professionnel, la maîtrise de la communication publique de crise et la recherche, une meilleure connaissance des crises contemporaines qui ébranlent et fragilisent les États africains subsahariens, leurs causes profondes et les implications sociétales qu’elles engendrent. Dans une certaine mesure, cela peut permettre aux politiques et aux décideurs de pouvoir répondre avec efficacité et efficience aux menaces de toutes sortes qui entravent la cohésion sociale et le développement socioéconomique des États.
Pour le volet recherche, deux doctorants sont recrutés et bénéficient d’une bourse pour réaliser à l’Université Libre de Bruxelles, l’un, une thèse sur journalisme et conflits et l’autre sur communication publique et conflits.
Quant au certificat « journalisme, communication et conflits », il implique la réalisation d’un certain nombre de préalables pédagogiques avant le démarrage des cours fixé pour février-mars 2022 : élaboration des curricula, mise à jour du rôle des partenaires, sélection des intervenants… Ces points ont fait l’objet de discussion et de clarification cette semaine à Bruxelles (Belgique), à Lausanne et à Genève (Suisse). Les coordonnateurs Sud et Nord du PFS, Dr Lassané Yaméogo du CNRST et Prof Emmanuel Klimis de l’Université Saint-Louis de Bruxelles, ont échangé avec l’équipe de pilotage Nord du PFS, des intervenants au certificat et avec des partenaires privilégiés dont la Fondation Hirondelle et le Centre pour la gouvernance du secteur de la sécurité (DCAF).
À Lausanne comme à Genève, les contraintes et les défis auxquels font face les journalistes burkinabè dans la couverture de la crise sécuritaire ont fait l’objet d’exposés présentés par les coordonnateurs du. La rencontre de Genève a connu la participation de l’Ambassadeur du Burkina Faso, Représentant permanent auprès des Nations Unies à Genève, Dieudonné W. Désiré Sougouri et de représentants des institutions suivantes : Union européenne, UNESCO, Département fédéral des Affaires étrangères suisse, Centre de politique de sécurité de Genève, ICT4Peace Foundation, The New Humanitarian, The Graduate Institute Geneva.
Les rencontres ont été fructueuses car elles ont permis de renforcer le réseau de partenariats du PFS et d’ouvrir des perspectives intéressantes pour la pérennité et un ancrage sous régional du projet.
Par Dr Lassané YAMEOGO
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